A voir : à la Cinémathèque Française, l'exposition Wes Anderson

Riche de nombreux objets conçus pour ses films, de magazines fictifs aux lettres que s'envoient les enfants amourachés de Moonrise Kingdom (2012), le parcours est classique, suivant la chronologie de la carrière du réalisateur.
De son obsession pour les familles dysfonctionnelles à son amour pour le journal américain The New Yorker, la Cinémathèque française a l'ingéniosité de passer la filmographie de Wes Anderson au crible, ne laissant aucun détail de côté. Avec une large place offerte à l'apogée de sa carrière, que l'on situe volontiers entre Fantastic Mr. Fox (2009) et L'île aux chiens (2018), le parcours permet de (re)découvrir son œuvre à différentes échelles (une miniature qui n'a de miniature que le nom de la façade du Grand Budapest Hotel), et grâce à de multiples médiums (jusqu'à des casques de réalité virtuelle pour découvrir la création des figurines de L'île aux chiens).

Les visiteurs pourront ainsi découvrir la maquette du train du Darjeeling Limited peint à la main, les livres aux couvertures colorées de Moonrise Kingdom, le tableau Boy with Apple qui siège dans la loge de The Grand Budapest Hotel ou encore les marionnettes de Fantastic Mr. Fox et d’Asteroid City, les miraculeuses miniatures de Simon Weisse, le travail de la graphiste Erica Dorn, et évidemment les collections inouïes de costumes – notamment ceux conçus par la costumière multi-oscarisée Milena Canonero.
Du 19 mars au 27 juillet 2025
Cinémathèque Française, 51 Rue de Bercy, 75012 Paris
Ouvert lundi, mercredi, jeudi de 12h à 19h, le samedi et dimanche de 11h à 20h, SAUF les vacances scolaires 11h à 20h tous les jours d'ouverture.
Fermé le mardi.
M° Bercy Lignes14 et 6
Tarifs plein 14€, réduit et11-25 ans 11€, minima sociaux 7€
Exposition produite par la Cinémathèque française en collaboration avec le Design Museum de Londres et en partenariat avec Wes Anderson et American Empirical Pictures.
Le Design Museum de Londres accueillera une version remaniée de l’exposition après son passage à Paris.